LES FOURRIERES ESPAGNOLES, LES REFUGES... PRISE DE CONSCIENCE

 

(Texte écrit par l'une de nos bénévoles espagnole en Castilla La Mancha)

 

Nuestra sociedad necesita una llamada de atencion: NO CRIES O COMPRES MIENTRAS HAYA PERROS MURIENDO EN LAS PERRERAS.

En muchos comentarios que leo en eventos sobre perros abandonados, observo el desconocimiento de la gente que aun se piensa que las perreras son sitios donde los perros viven, están felices y que salen adoptados con facilidad tras una breve y comada extancia en la perrera.

Señores, en las perreras españolas (y en todas) los animales MUEREN, SON SACRIFICADOS o ENFERMAN y AGONIZAN alli solos.

Para paliar esto, existen las protectoras, que no “caen del cielo” (aunque están llenas de ángeles) y que intentan hacer lo posible para buscar casa a estos animales. Se llevan y acogen a los que pueden para que tengan oportunidades, los sacan e intentan hacer tiempo para que no los sacrifiquen.

A cambio que reciben, ¿subvenciones? ¿locales e instalaciones? NADA. (Sobre)viven del dinero que ellos mismos aportan, de lo que los escasos socios quieran donar y poco más.

Y no hay facilidades. cuando la gente sabe que colaboras en 1 asociación o que ayudas animales , en vez de colaborar, lo único que hacen es entregarte más y más animales: “mi perra acaba de parir”… “me he encontrado estos cachorritos en una caja”— “en mi portal hay 1 perro abandonado merodeando”….

Somos el mejor descanso para la conciencia del que no se quiere mojar. Ya nadie deja al coche en la gasolinera y acelera para irse de vacaciones a la playa. Lo que hacen es dejarlo en la protectora. Desde tirarlo por encima de una alambrada, hasta dejarlo en una residencia y no recogerlo.Porque saben que dan con buenas personas que no pueden dar la espalda y abandonar el animal que ellos han abandonado.

Me permito añadir, que en algunas perreras españolas, ni siquiera la eutanasia es una inyección y se acabó. Algunos “veterinarios” que trabajan en perreras, encuentran otros medios de sacrificio mas dolorosos y desagradables, pero que (como no!) son mas económicos y rentables. Y por el precio de una inyección, se incineran o gasean vivos

Ese es el país en que vivimos, aunque tampoco podemos esperar mucho más ."

 

Traduction Française

 

 

Notre société a besoin d’un rappel à l’ordre : n’élève ou n’achète pas tant qu’il y aura des chiens qui meurent en fourrières. 

Dans beaucoup de commentaires que je lis à propos de chiens abandonnés, j’observe la méconnaissance des gens, qui pensent encore que les fourrières sont des lieux où les chiens vivent, sont heureux et sont adoptés avec facilité a la suite d’un bref et confortable séjour à la fourrière. 

Messieurs, Mesdames,  dans les chenils espagnols (et dans tous !) les animaux MEURENT, SONT SACRIFIÉS ou TOMBENT MALADE et AGONISENT  là-bas, tous seuls. 

Pour remédier à cela, il existe les refuges,  qui ne « tombent pas du ciel » (même s'ils sont pleins d’anges) et qui essayent de faire leur possible pour trouver une maison à ces animaux. Ils accueillent ceux qu’ils peuvent  pour leur donner une opportunité,  ils les sauvent et essayent de gagner du temps pour qu’ils ne soient pas sacrifiés . 

En échange que reçoivent-ils ? Des subventions ? Des locaux et installations ? RIEN. Ils survivent de l’argent qu'eux même apportent, de celui que les quelques membres veulent bien donner et peu de choses en plus. 

Et ce n’est pas facile... Lorsque les gens sont au courant que vous collaborez avec une association ou que vous aidez les animaux, au lieu d’aider, la seule chose qu’ils font c’est te ramener plus et plus d’animaux : « ma chienne vient d’avoir une portée »… « j’ai trouvé ces chiots dans un carton » … «  À mon portail il y a un chien abandonné qui rode »… 

Nous sommes le meilleur remède pour la conscience de ceux qu’ils ne veulent pas s’impliquer. De nos jours il n’y a plus personne qui laisse le chien sur l’aire d’autoroute et qui accélère en partant en vacances à la plage. Ce qu’ils font c’est laisser l’animal au refuge. Ils vont même jusqu'à les jeter par-dessus la clôture, ou même les laisser à la garderie et ne jamais venir les rechercher … Parce qu’ils savent qu’ils tombent sur de bonnes personnes qui ne leur tourneront pas le dos et n’abandonneront pas l’animal qu'eux même ont lâchement abandonné.

Je me permets d’ajouter, que dans certaines fourrières espagnoles, l’euthanasie n’est même pas une injection et au revoir. Certains «vétérinaires » qui travaillent en fourrières trouvent d’autres moyens de sacrifices beaucoup plus douloureux et désagréables, mais (bien évidemment) sont plus économiques et rentables. Et pour le prix d’une injection, on les incinère ou on les gaze, vivants. 

C’est le pays dans lequel on vit et on ne peut pas s’attendre à autre chose. 


Écrire commentaire

Commentaires: 0